Un vent de bonnes nouvelles de Kilibo souffle sur notre blog

Bonjour à tous,

Ce n’est pas un, ni deux, mais trois courriers
que nous venons de recevoir de nos partenaires de Kilibo
apportant de bonnes nouvelles
quant au développement de leurs projets.

Qui est arrivé le premier, l’œuf ou la poule ? 

Dans le projet d’aviculture d’Aimé DJESSOU, ce sont 204 poussins qui lui ont permis de débuter. Avec un taux de mortalité très faible et un élevage qui se porte bien, Aimé espère que ses poussins pourront être vendus pour les repas des fêtes de fin d’année. Et ce n’est pas tout, ce diplômé d’état en Etude Agricole Tropicale a pour projet de développer « l’ovoculture » et assurer une production, à terme, de 100 plateaux d’œufs par jour ainsi qu’un projet de maraichage autosuffisant. Comment ? En utilisant les déchets du poulailler comme engrais pour le maraicher et les déchets du maraicher pour nourrir les volailles. Ingénieux, non ? Ce jeune dynamique et créatif souhaiterait également construire un laboratoire de Physiologie Animale pour installer un centre d’alimentation animale à Kilibo. Tout comme M. Samuel ALAMOU qui a rencontré et encouragé Aimé DJESSOU, nous lui apportons notre soutien et saluons son initiative.  

 

Floriane PERTUE

 

Production et commercialisation des noix d’anacarde et des produits dérivés du manioc

La présidente du Centre de transformation des produits locaux (le C.T.P.L), Madame Bénédicte DJAGOUN, remercie Joigny Baobab de l’envoi d’une dizaine de paires de gants et nous fait part des résultats de cette association comptant 8 membres permanents. Comme elle le précise dans son courrier, l’association ne produit pas seulement des noix d’anacarde (noix de cajou) mais également 23,5 tonnes en moyenne par an de produits dérivés du manioc tels que le Gari (11, 5 tonnes), le Tapioca (5 tonnes), la Farine Panifiable (4 tonnes) …. Ces produits sont vendus dans les villes de 3 départements béninois (Borgou, Atacora et Collines) ainsi que dans les capitales d’autres pays d’Afrique (Dakar, Bamako, Ouagadougou et Abidjan). Elle ajoute un point de vente en Europe que nous vous laissons deviner….. il s’agit bien évidemment de Joigny. Notons que vous pourrez découvrir ou redécouvrir ces produits sur le stand Joigny Baobab du marché de Noël de Joigny les 14 et 15 décembre prochains. Enfin, dans le but de développer l’activité de l’association, Madame DJAGOUN sollicite l’appui de Joigny Baobab pour acquérir du matériel de concassage des noix d’anacarde et une râpe en inox pour la transformation du manioc. 

 

Floriane PERTUE

« Plus on est d’amis, plus on riz »

Madame Odette AYEDEGUE, présidente de la Coopérative d’IFEDAKPO, ne nous envoie pas une simple lettre de remerciements mais un véritable compte rendu des avancées de la coopérative. Madame AYEDEGUE met en avant les retombées de l’achat de la décortiqueuse à riz financée par Joigny Baobab, et le bilan est très positif ! Comme elle le précise dans son courrier « Petit à petit l’enfant fait son nid en s’organisant bien. Nous irons petit à petit […] en nous organisant correctement. » Grâce à la décortiqueuse, le riz produit est de meilleure qualité. Les revenus tirés de cette activité ont permis d’envoyer 4 femmes suivre une formation d’amélioration de la qualité dans le nord du pays. Enfin, la coopérative disposera prochainement d’un nouveau local mais pour le moment il faut commencer par débroussailler le terrain et forer le puits. Affaire à suivre….

 

Floriane PERTUE